Parcours
Giovanna Pallottini – Psychologue clinicienne. Addictologie
Mon expérience dans le domaine de la psychopathologie et de la clinique d’adultes et d’adolescents, s’articule en deux temps :
Pendant des années j’ai travaillé comme intervenante sociale, accompagnant des personnes en situation de précarité. Un travail que j’ai exercé aussi bien dans un cadre associatif que dans des structures médico-sociales. J´ai accompagné des adultes et des jeunes adultes demandeurs d’asile, engagés dans un chemin (parcours) de reconstruction identitaire ayant une portée collective autant qu’individuelle ; des femmes accueillies dans des centres anti-violence; des personnes atteintes de pathologies somatiques chroniques et de troubles psychiatriques.
Actuellement, j´exerce en tant que psychologue clinicienne dans le service d’addictologie d’un hôpital public.
J’ai une formation universitaire de niveau master 2 en psychologie clinique et en sciences humaines – études islamiques -. Et un diplôme de psychopraticienne analytique.
Je propose des séances individuelles de psychothérapie d’orientation analytique. En français autant qu’en italien.
Pratique
Un travail en psychothérapie est rendu possible avant tout par une rencontre humaine. Quel que soit l’objectif, l’esprit avec lequel ce travail est entrepris, il peut sembler nécessaire de se confronter à un autre qui, en raison de la fonction qu’il exerce et dans un cadre qui est consubstantiel à cette fonction, veille à ce que cette rencontre ait lieu. Le résultat étant imprévisible, comme dans toute rencontre humaine, il n´est cependant jamais accessoire.
La Plaine Santé est un lieu où cette rencontre se fait à travers différentes disciplines, différentes manières d’entrer en contact.
La psychothérapie analytique privilégie la parole et son absence, comme expression symbolique d’une dimension sous-jacente, vers laquelle l’attention du thérapeute est dirigée. L’écoute analytique est sourde, en quelque sorte, au discours commun, non parce que réfractaire à l’expérience partagée de la réalité, mais parce que le sens intime de cette expérience puise sa force dans la singularité de l’histoire inconsciente de chacun.
L’analyse est comprise comme une expérience commune, ce qui implique la relation comme un outil de connaissance, visant à déployer, autant que possible, l’individualité de la personne qui détient, à elle seule, un savoir sur sa propre souffrance psychique.
L’intention n’est pas en première instance thérapeutique, il n’y a pas d’indications pour une psychanalyse. La psychanalyse répond ou non à un désir propre à la personne qui s’y inscrit. D’autre part, la réponse que peut éventuellement apporter la psychanalyse ne vise pas à satisfaire ce désir mais à le préserver.
L’élaboration théorique dont s’inspire ma traduction personnelle de la pratique psychanalytique considère la psychopathologie et, en son cœur, la douleur psychique, comme l’expression d’un besoin de changement. Exigence qui se manifeste de manière régressive, mais qui, si elle est intégrée psychiquement et accueillie au sein du réseau de relations humaines dont la personne fait partie, contient un potentiel évolutif.
Une urgence peut être à l’origine d’une demande formulée plus ou moins expressément à l´adresse d´un thérapeute: le travail psychothérapeutique ne s´épuise pas cependant dans l’immédiateté d’une urgence, quelle qu’elle soit.
Giovanna Pallottini